Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

ville de vanves - Page 1293

  • 20-24 MAI : LE LYCEE MICHELET DE VANVES ACCUEILE LE 6éme FESTIVAL DU CINEMA ECOLOGIE DE VANVES

    Le Lycée Michelet va encore faire parler de lui la semaine  prochaine puisqu’il accueille dans son théâtre, la 6ème édition du festival Cinéma-Écologie organisé par la Ruche de Vanves, l’AMAP Le Panier Vanvéens du 20 au 24 Mai. « Le fil conducteur est « le bien commun », cette année, c'est-à-dire le bien de tous, géré par tous pour le bien être de chacun.  Mais qu'est-ce donc qu'un bien commun ? Les ressources de la nature sans doute, mais aussi celles, produites par les hommes, de la connaissance et de la culture. Qu'est-ce qui porte atteinte au bien commun ? L'accaparement par certains de ce qui appartient à tous. En fin de compte, voulons-nous être acteurs ou actionnaires ? » seront les interrogations auxquels se proposeront de répondre ces films suivis d’un débat à 20H30 :   

    20 Mai 2014  : « Tara Océans  – le monde secret (4) » de Michaël PITIOT sur cette équipe de scientifique qui s’est embarquée à bord de la goëlette Tara qui les a conduit entre 2009 et 2012 à un monde presque inconnu peuplé de millions d’organismes différents qui constituent le Plancton. La projection sera suivie d’un débat avec Victoire Guillonneau chargé de campagne au sein de l’association Bloom  qui œuvre pour la conservation marine

    22 Mai 2014 : « Les semences prennent le maquis » de Nathanaël COSTE et Marie GABELOUX  qui nous conduit en Afrique de l’Ouest où les semences sont un bien commun des collectivités paysannes  menacées par la concurrence de semences hybrides et génétiquement modifiées vendues par des firmes privées. Et « L'Aquitaine cultive la biodiversité » de Bio d'Aquitaine/AgroBio Périgord  sur les paysans du Sud Ouest qui cherchent à conquérir un bien commun perdu : la gestion collective de leur semence. Ils seront suivis d’un débat avec Guy Kastler paysant dans l’Hérault et chargé de mission à Nature et Progrés, responsable de la commission semences et OGM De la Confédération Paysanne  et Pierre Rivière qui a fait une thèse en amélioration paticipative des plantes  

    23 Mai : « Une contre histoire de l'internet » de Sylvain Bergére qui dresse un panorama stimulant de la culture web  suivi d’un débat avec Laurent Chemla membre de l’association « quadrature du Net et auteur d’un live « confessons d’un voleur : internet, la liberté confisquée ». 

    24 Mai : « Le bien commun : l'assaut final » de Caroline Poliquin  qu raconte en six jours l’appropriation de ces biens en s’inspirant de la genése, et du débat avec François Flahault qui anime un séminaire d’anthropologie philosophique à l’EHESS auteur de « Où est passé le bien commun ».  

    Ce festival créé voilà 6 ans, a coïncidé avec le lancement par Patrick Sorin, proviseur d’une politique volontariste en  matière d’éducation à l’environnement et sur toutes les thémathiques du développement durable. « J’ai entrainé quelques professeurs, des parents d’éléves très impliqués, ayant fait connaissance avec les membres des associations qui pilotent ce festival Cinéma-écologie. Il y a eu une dynamique forte pendant 3 à 4 qui a aboutit notamment à l’implantation de ruches. C’est dans ce cadre là que nous avons fait venir un jour Stephane Hessel, pour la remise des prix d’un concours » explique t-il en reconnaissant n’avoir pas réussi à faire entrer cette dimension dans l’enseignement, dans les pratiques pédagogiques. « Cela devenait très lourd d’assurer de telles actions à côté de nos missions essentielles. Et nous l’avons mis entre parenthèse » regrette t-il. Il n’en reste pas moins ce festival qui prolonge cette action.

  • LA JOURNEE DU BENEVOLAT DU STADE DE VANVES : LES BENEVOLES, PREMIERE RICHESSE DES CLUBS SPORTIFS AMATEURS

    Le Stade de Vanves organise pour la première fois, une journée du Bénévolat samedi à partir de 11H au PMS André Roche : « L’objectif de cette journée est de tisser des liens, apprendre à mieux se connaître, passer un bon moment ensemble convivial et chaleureux, sensibiliser et accueillir toutes personnes prêtes à s’investir et s’engager, de près ou de loin, dans l’action associative du Stade de Vanves. Jeunes, moins jeunes, parents, enfin rapprocher et fédérer l’ensemble des sections afin de développer une identité commune Stade de Vanves forte » expliquent ses responsables. Trois temps forts sont prévus : Tout d’abord un Speed Dating à 11H au Pavillon des sports permettant la rencontre des sections et des bénévoles potentiels dont l’objectif est de partager et échanger avec toutes personnes désireuses de donner un peu de leurs temps dans les actions de bénévolat au Stade de Vanves. Les échanges s’articuleront autour des 6 thèmes suivants (10 min par thème) : Sports Collectifs (Foot, Basket, Handball), Sports de Combats (Arts-Martiaux et Escrime), Sports d’Eau (Natation et Plongée), Sport de Plein Air (Athlétisme, Pétanque et Boules Lyonnaises), Sports de Raquettes (Tennis et Tennis de Table), Gym et Danse (Gym Sportive, Gym Volontaire et Danse). Ensuite, un  repas commun à 12H autour d’un barbecue dans l’enclos extérieur du Club House Tennis. Enfin à partir de 13h30/14H, l’organisation pour les volontaires d’un tournoi de pétanque mixte sur les terrains de boules lyonnaises.

    Cette initiative vanvenne coïncide curieusement avec la publication par l’Institut Régional de Développement du Sport (IRDS) des résultats d’une étude menée sur les ressources humaines (bénévoles et employés) des clubs sportifs amateurs franciliens qui  sont des acteurs associatifs de premier plan, et dont le rôle économique et leur capacité à générer des emplois sont désormais reconnus.  Au regard du peu d’informations existantes sur leurs modalités de fonctionnement, l’IRDS a réalisé une enquête en deux temps : Un premier volet présente les résultats sur les ressources humaines de 1146 clubs amateurs qui ont répondu à l’enquête qui montre les forces et limites de la première richesse des clubs sportifs amateurs.  Un second volet abordera, un peu plus tard, le fonctionnement financier de ces clubs régionaux.

    « Il n’y a pas un, mais des modèles économiques, très hétérogènes, de la petite association s’appuyant uniquement sur l’engagement des bénévoles et la cotisation de ses adhérents à des associations employeurs bénéficiant de différentes sources de financement public et privé » indiquent les auteurs de cette étude qui montre un important renouvellement : entre 1 400 et 1 600 nouvelles structures sportives voient le jour chaque année (12% des créations d’associations franciliennes), s’accompagnant d’un bon nombre de disparitions. « Aucun club ne vit sans l’investissement d’un minimum de bénévoles. Cette ressource est plus difficile à quantifier financièrement, comme d’ailleurs les mises à disposition d’équipements des collectivités locales sans lesquelles la majorité des clubs ne pourraient poursuivre leur activité » ajoutent ils en constatant que « les clubs unisport ont en moyenne 24 bénévoles, montant à 105 dans les clubs omnisports, mais 1/3 des clubs a moins de 10 bénévoles. 58 % des bénévoles recensés sont réguliers (fonction précise assurée toute l’année ( et assurent le fonctionnement du club au quotidien ». 

    Il existe ainsi une grande diversité de statut des personnes intervenant dans les clubs : Bénévoles, travailleurs indépendants, salariés. « Le recours à l’emploi varie selon la taille, le niveau de compétition et l’activité. Les clubs omnisports concentrent 36 % des emplois et sont 60% à employer plus de 10 personnes, 81% des contrats sont des CDI et 88% des emplois sont à temps partiel. Ces 20 dernières années l’emploi dans les clubs s’est développé beaucoup plus vite qu’ailleurs : + 2,4 %. Les clubs sportifs emploieraient aujourd’hui près de 20 000 personnes »  indiquent ils en ajoutant : « Les associations sportives se situent aujourd’hui à un tournant de leur fonctionnement. Le mouvement de professionnalisation qui s’est engagé demande aux bénévoles davantage de compétences et conduit à salarier des postes clés. La loi relative à la sécurisation de l’emploi va impacter leur fonctionnement. Il est donc nécessaire d’accompagner ces clubs pour une bonne gestion de leurs ressources humaines. Renforcer la mutualisation des moyens est une piste à suivre ». N’est-ce pas ce que tente de faire le stade de Vanves à son petit niveau ?

  • LES 150 ANS DU LYCEE DE VANVES : COSMOPOLITISME, ESPRIT DE TOLERANCE, ATTACHEMENT, LIENS TRES FORTS… ONT CONSTRUIT L’AME DE MICHELET

    Il était naturel, en cette semaine marquée par les 150 ans du lycée Michelet de rappeler tout ce passé, d’une manière très succinte par rapport à l’ouvrage très fouillé de Xavier Renard « le château et lycée de Vanves – 1698 – 1798- 1993 – histoire du lycée Michelet » (Edt Sides) que complétera l’abécédére de Michelet que Jocelyne Grandiau a entrepris voilà 3 à 5 ans avec l’aide de nombreux acteurs, avec beaucoup de documents inédits et d’informations sur la vie du lycée pendant les conflits et  sur le quotidien du lycée, les célébrités parmi les élèves qui ont fréquentés cet établissement.  En tous les cas, une chose est sûre : Michelet est l’un des plus anciens lycées des Hauts de Seine car il a ouvert ses portes  (1864) bien avant le lycée Lakanal (1885) avec lequel il a été de nombreuses fois en concurrence. 

    Avant de devenir le lycée Michelet, il était auparavant l’annexe du Printanée français qui allait devenir quelques années plus tard le lycée Louis Le Grand, c’est à dire le petit collège de Louis le Grand installé à la campagne en 1853 après avoir été depuis 1816 la « maison des champs » des élèves de Louis Le Grand.  En 1864, le lycée devient autonome dans cette demeure du prince de Condé dont le château fut conçu par Jules Hardouin Mansart et édifié en 1698.  Il va s’appeler lycée de Vanves, lycée du Prince Impérial, puis lycée Michelet, du nom de l’opposant historique à Napoléon III en  1888.  Ce lycée « jardin » sera l’un des premiers établissements à disposer d’une piscine à eau courante en plein air en 1881 qui témoigne alors du passage de l’instruction calquée sur le modèle militaire à celle qui repose sur la pratique des sports. Il deviendra l’un de berceaux de l’éducation physique. Il se disputera la paternité du premier match de rugby  joué dans un établissement scolaire avec Lakanal, mais il a surtout permis de créer la première équipe de rugby scolaire, la pratique de ce sport s’étant développé  jusqu’à la fin du XXéme siécle grâce à un professeur d’éducation physique qui a marqué des générations d’élèves, Jean Bourgeois. Il a même accueilli  des classes sports-études judo et football pendant 15 ans dans les années 1980/90 

    Pendant la grande guerre 1914-18, il a été une annexe de l’hôpital Larrey de Versailles,  occupé par les allemands pendant 1939-45 et l’un des foyers de la révolte étudiante et lycéenne pendant et après 1968. « Ces différentes épreuves ont marqués son histoire mais aussi fédérées beaucoup de choses dans cette communauté scolaire et parmi les anciens de Michelet » constate Jocelyne Grandiau.  Mais l’une des grandes caractéristiques de ce lycée est d’avoir été entre les deux guerres, grâce à son internat qui pouvait accueillir plus de 600 élèves, un étonnant meelting pot où se mélangeaient jusqu’à 40 nationalités en 1927, des lycéens aux origines et aux croyance très diverses et même opposés sans phénomène communautariste. Trois grandes confessions étaient véritablement représentées, catholiques, protestants et juifs, rappelés dans des brochures sur le lycée datant d’avant 1914-18, et dans les années 30, entre les deux guerres. Il y avait beaucoup de nationalités, venant de très loin, Afghanistan, Mongolie. « Il y avait un cosmopolitisme très fort dans les années 20/30 qui est réapparut dans les années 1960 après la guerre d’Algérie » raconte Jocelyne Grandiau en reconnaissant que « c’est ce qui a fait l’âme de Michelet, son esprit de tolérance »

    Les noms d’anciens illustres regorgent que recense et rassemble une amicale, de Deschanel, Millerrand, Weygand, Maurice Druon et René Huygues à Francis Blanche, Serge Lama,  en passant par justement de nombreux étrangers comme les neveux du roi d’Afghanistan Amanollah. « Ce qui est très frappant à Michelet et assez rare, c’est l’âme de cet établissement qui s’est construit au fil des années, des promotions, des générations. Il s’est tissé dans ce lycée un sentiment d’appartenance très particulier, entre tous ceux qui ont fréquenté pour de multiples raisons, professeurs, personnels, élèves, parents, cet établissement, et qui 10, 20, 50 ans après, reviennent avec un lien indestructible » explique Patrick Sorin, son proviseur, tout comme Jocelyne Grandiau : « Ce qui m’a frappé, ce qui doit être le cas dans les lycées qui ont une grande histoire, c’est l’âme qui traverse tous ces documents que j’ai eu entre les mains. Il y a un attachement, un esprit Michelet, même avec cette nouvelle génération qui doit trouver ses marques, parce qu’ils ont été interne, l’internat ayant fédéré et créé des liens puissants. C’était vraiment leur famille au début de son histoire, car en 1864, cet internat accueillait des petits garçons de 6 ans, totalement séparés de leurs familles qui vivaient une rupture terrible. On retrouve ce sentiment dans les autobiographies d’écrivains qui ne sont pas tous restés célèbres  mais qui étaient des célébrités à leur époque et qui racontent à la fois cet enfermement  et à la fois cette joie du grand parc dont ils pouvaient profiter, avec une discipline très stricte ».

    Ce lycée accueille aujourd’hui 2250 élèves dont 600 collégiens, 1200 lycéens, 490 prépas dont 160 vivent en internat. Après une rénovation complète dans les années 80/90, il ne lui reste plus qu’à remettre à niveau ses installations sportives, projet qui a été inscrit dans le PPI de la Région, mais qui tarde « car il y a d’autres priorités par  rapport à des enjeux d’égalité des chances sur d’autres bassin de vie et territoires » comme le reconnait son proviseur qui ne souhaite pas faire  dans la nostalgie à l’occasion de cet anniversaire comme il l’a expliqué sur le blog : « Il s’agit, à la fois, de faire le lien avec l’histoire de l’établissement, la dimension historique, et dans un autre temps, de revendiquer un Michelet du XXIéme siécle  en insistant sur la mixité et l’international »